Biographie de Jackie Chan

1- Sa naissance

Le petit Jackie Chan, de son nom de naissance Chan Kwong-Sang, est né le 7 avril 1954 à Hong Kong d'un père chef-cuisinier et d'une mère femme de ménage. Ses parents sont originaires de Shandong, et travaillent tous les deux au Consulat français de Hong Kong. La famille étant très pauvre, les parents du nouveau-né tentent de le vendre au docteur qui l'a mis au monde pour la somme de 1500 HK$. Celui-ci refuse, puis les parents changent d'avis (heureusement...).

2- Son éducation

Les parents de Jackie, qui a alors 6 ans, trouvent du travail en Australie à l'Ambassade des Etats-Unis et décident d'y émigrer. Mais ils veulent que Jackie ait une éducation chinoise, c'est pourquoi ils le laissent à Hong Kong où ils le font entrer en 1961 dans une école d'Opéra de Pékin , "l'Institut de Recherche sur l'Opéra Chinois" de Maître Yu Shan Yuan. Souvent les enfants d'origine modeste dont les parents ne pouvaient payer les études se retrouvaient dans ces écoles. La famille de l'enfant doit signer un engagement, selon les termes suivant : "Madame Chan accepte par le présent contrat de confier son fils Chan Kwong-Sang, 7 ans, comme élève à Yu Shan Yuan qui lui enseignera l'Opéra de Pékin pendant dix ans. Durant cette période tous les gains de Chan reviendront à Yu, qui lui apportera le gite et le couvert. Chan ne devra pas rompre ce contrat en cours de route, ni retourner chez lui sans que les raisons en soient acceptées par Yu. Sauf cas de force majeure ou de maladie. S'il désobéit, il pourra être battu à mort. Aucune question ne sera posée. A l'expiration de ce terme, il devra rembourser son maître comme doit le faire un homme honnête. Ce contrat prend acte immédiatement."

C'est là que Jackie Chan, qui en ce temps était nommé Yuan Lou, apprit ce qui lui a permis de devenir une star, c'est-à-dire les arts martiaux, notamment le kung fu, et aussi la danse, le chant et bien sûr le théâtre : c'est l'enseignement classique de l'Opéra de Pékin. Mais les conditions d'apprentissage à l'Institut étaient dignes d'un camp militaire: discipline, obéissance et soumission étant les règles à suivre pour obtenir l'élégance, la rigueur et la précision requises. Si les élèves travaillaient mal, ils étaient frappés ou privés de repas. Le maître avait droit de vie ou de mort sur ses élèves ! Vous voulez une idée des horaires de travail ? De 5 h à minuit tous les jours, dur pour un gamin de 7 ans !La troupe d'enfants dont faisaient partie Jackie Chan au sein de cette école s'appelait "Les Septs Petites Fortunes". Parmi ces enfants, il y avait deux grands amis de Jackie, très célèbres aujourd'hui et que l'on a pu voir à ses côtés, j'ai nommé Samo Hung (Yuan Long "le grand frère") et Yuen Biao ("le petit frère"). En référence, on les surnomment encore aujourd'hui les 3 frères.

Pour payer son enseignement, Jackie participe à plusieurs films en figurant des silhouettes d'enfants. Il fait ses débuts au cinéma dans Big and Little Wong Tin Bar.A l'Institut Jackie apprit beaucoup de choses, mais pas à lire ni à écrire. Jackie raconte : "Je ne faisais que m'entraîner, sans rien comprendre à ce qui se passait. Même chose lorsque je suis devenu cascadeur : jour après jour, je devais sauter, courir, combattre, sans aucune perspective d'avenir."

Ces longues et dures années de travail à l'Institut ont inspiré le réalisateur Alex Law pour son film tourné en 1989, Painted Faces ("Visages peints"). Le titre est une référence aux visages des enfants qui devaient apprendre à se maquiller selon les figures très précises de l'Opéra de Pékin, en respectant une parfaite symétrie, le maître ayant peint une moitié comme modèle. Dans ce film, qui retrace le dur apprentissage de Jackie et tant d'autres enfants, Samo Hung interprête son propre maître : Maître Yu. Jackie est même surnommé "Big Nose" (gros pif) dans le film, en raison d'un appendice nasal épaté. Plus tard, sous l'influence de Lo Wei, il se le fera rectifier.

3- Des débuts difficiles

En 1971, après 10 ans d'Institut tout de même, Jackie obtint son diplôme. Malheureusement, l'Opéra Chinois ne marche pas très bien en ce temps là, c'est plutôt l'Opéra Cantonais qui est populaire à Hong Kong. Jackie décide alors de rejoindre ses parents en Australie, mais ne faisant que des petits boulots, il retourne à Hong Kong pour changer de carrière.

Là il se renomme Chan Yuen-Long, et entâme une course au cachet en tant que cascadeur avec ses deux comparses Samo et Yuen. Ils accumulent les castings, devant continuellement se surpasser pour convainvre les instructeurs martiaux de les embaucher. Jackie est remarqué par la mythique Shaw Brothers qui l'engage comme cascadeur pour 75 francs par jour. C'est l'époque de Bruce Lee qui est au sommet de son art et du succès. Jackie va d'ailleurs participer à deux de ses films en tant que cascadeur, La Fureur De Vaincre (Fist of Fury) en 1971 et Opération Dragon (Enter The Dragon) en 1973.

Justement dans La Fureur De Vaincre (Fist of Fury) Jackie exécute alors LA cascade de la décennie : il "défonce" une vitrine en courant. Bon ça peut faire rire aujourd'hui car ce n'est pas grand chose à comparer avec ce qu'il a pu faire après, mais à l'époque cette cascade sans protections est la plus folle et la plus remarquable. Grâce à cela, il obtient en 1971 son premier petit rôle en tant qu'acteur dans le film Le Jeune Tigre (Little Tiger from Canton) . Le nom de Chan Yuen-Long apparaît donc aux génériques de quelques films, en tant que figurant ou cascadeur. Ce n'est quand 1973 que Jackie signe sa première collaboration comme instructeur d'arts martiaux (ou chorégraphe de combats) avec The Heroine dans lequel il joue aussi.

En 1976, il tourne comme acteur et cascadeur dans Hand of Death avec John Woo, le célèbre réalisateur, inconnu à l'époque.

Ensuite, Jackie est appelé par le producteur/réalisateur Lo Wei, l'un des deux grands réalisateurs de Bruce Lee (l'autre étant Robert Clouse) qui voit en Jackie un successeur de Bruce, malheureusement décédé trop tôt en 1973. Jackie est d'abord engagé pour La Nouvelle Fureur De Vaincre (The New Fist Of Fury) .

Le titre affiche clairement les intentions de Lo Wei, mais Jackie n'est pas Bruce Lee, il ne pourra pas le remplacer. Jackie entâme donc une série de petits films de kung fu sous la houlette de Lo Wei. Les conditions de tournage étaient précaires et rapides, les scénarios classiques et sans surprises. En 1976 L'impitoyable (Shaolin Wooden Men) toujours de Lo Wei, dans lequel il interprête un muet ! Jackie réalise quand même une bonne performance d'acteur.En 1977, il joue dans Le Protecteur (Half a Loaf of Kung Fu) dirigé par Chen Chi Hua. Ce ne fut pas un grand succès mais ce film voit la naissance du style Chanien, comique-kung fu. Pour la première fois à l'écran on mélange un peu de comédie et des arts martiaux. La même année, le public a aussi droit au Vengeur (To Kill With Intrigue) de Lo Wei, et en 1978 au Magnifique (Snake And Crane Arts Of Shaolin ) de Chen et à L'Irrésistible (Spiritual Kung Fu) de Lo.

Les films de la période Lo Wei, n'ayant rien d'original, ne furent pas très fameux à Hong Kong, ni ailleurs. Pour tout vous dire, ils ne sortirent en France qu'après le succès de La Hyène Intrépide (The Fearless Hyena), la première réalisation de Jackie.

Jackie ne réussit donc pas à faire oublier Bruce Lee. Au contraire on le discrédite, pour tout le monde il n'est qu'un sous Bruce Lee, au même titre que les Bruce Le, Bruce Li ou Bruce Leung de pacotille. La rencontre avec Lo Wei sera bénéfique dans le sens où c'est Lo Wei qui le surnommera Sing Lung (devenir un dragon) en comparaison avec Bruce Lee Siu Lung (le petit dragon) et lui donnera son nom anglais que tout le monde connaît aujourd'hui, Jackie Chan. A noter qu'à cette époque on l'appelait Jacky.

Mais Jackie ne veut être le successeur de personne, et ne désire pas ressembler à Bruce : "J'aime beaucoup Bruce Lee.", dit-il, "Mais je ne veux pas rester dans son ombre toute ma vie. Il n'y a qu'un seul et unique Bruce Lee, le Maître." Il veut s'imposer par lui-même, sans copier quiconque. Pour cela il lui faut révolutionner un genre en perte de vitesse. Et puis il nous livre qu'il n'a subi que très peu l'influence de son défunt ainé : "Charlie Chaplin, Buster Keaton m'ont davantage inspiré. Et aussi Jean-Paul Belmondo. De nombreux comédiens américains utilisent des doublures pour les cascades, pas lui. Par contre, je ne pouvais pas me référer à Alain Delon. Il est beau, pas moi."

4- Enfin la gloire

Le premier succès de Jackie arrive en 1978. Seasonal Film propose à Jackie, toujours sous contrat avec la Compagnie de Lo Wei, un projet de film réalisé par Yuen Woo-Ping. On donne enfin sa chance à ce jeune acteur qui n'a plus les faveurs des autres réalisateurs et producteurs après ses échecs avec Lo Wei. Un pari fou pour Yuen, mais quelle réussite ce Chinois Se Déchaine (Snake in Eagle's Shadow) ! Jackie : "Pendant longtemps, j'ai travaillé très dur sans succès. Mais les gens de l'industrie m'ont remarqué. Lorsqu'ils sont tombés sur ce script, ils ont immédiatement pensé à moi et m'ont engagé. Je devais avoir 23 ans. Le réalisateur était un de mes bons amis. Il savait que ce que je faisais correspondait à ce qu'il cherchait. On est tombés d'accord pour arrêter définitivement de singer Bruce Lee. En rajoutant de la comédie à l'action, le résultat a été marquant, pas tant en terme de succès qu'en terme de différence.Tout le monde est bluffé, le potentiel de Jackie est enfin révélé au grand jour. Il n'est plus un sous Bruce Lee, mais un vrai acteur bourré de talent qui impose son style. La même équipe (Yuen et Chan) répart sur un nouveau projet en 1979. A la sortie du Maître Chinois (Drunken Master), c'est la consécration ! Pour la première fois un film de kung fu traite les relations maître-élève sous un angle humoristique. Résultat, Jackie explose le box-office ! Drunken Master devient un film-culte qui propulse Jackie au rang de star dans toute l'Asie. Jackie : "Gros succès partout. Après, tout le monde nous a copiés : Drunken Sister, drunken quelque chose...Avec la célébrité, j'ai obtenu plus de contrôle sur les films. Je suis passé à la réalisation, j'ai chorégraphié moi-même les séquences d'action. Et j'ai eu de plus en plus de succès.

Les fans adorent son humour bon-enfant et deviennent fous devant ses époustouflantes cascades qu'il effectue lui-même, sans doublure ni effets spéciaux, "Because Jackie Chan IS a special effect" dit-il, et il a bien raison !

Toujours en 1979, Jackie passe pour la première fois derrière la caméra en réalisant La Hyène Intrépide (The Fearless Hyena), produit par Lo Wei. Un beau succès pour une première réalisation. A la suite de ce film Jackie Chan échappe à Lo Wei, c'est la Golden Harvest qui le prend sous contrat (jusqu' à aujourd'hui encore !).

Avec les cascades dangereuses et spectaculaires, Jackie découvre un filon qu'il va exploiter et qui fera de lui ce qui l'est aujourd'hui, le Roi de la Cascade ! "J'invente toutes mes cascades. Je les imagine pour me mettre à l'épreuve ; je veux voir ce dont je suis capable." Et en 1980, dans La Danse Du Lion (The Young Master), qu'il réalise aussi, Jackie se pousse réellement dans ses derniers retranchements ! En effet : "Dans The Young Master, j'escalade les murs d'une ruelle, les mains sur une paroi, les pieds sur une autre. La séquence a été filmée en une seule prise. Pas de chiqué : lorsque je suis arrivé au sommet, je ne pouvais plus regarder en bas. J'avais des crampes d'estomac. Dès que le plan s'est achevé, j'ai hurlé que l'on m'apporte un matelas." Il faut le voir pour le croire, une scène mémorable !

Pour résumer le début de carrière de Jackie, on peut dire qu'il a fait comme tout grand acteur, c'est-à-dire des petits films qui l'ont amené au succès.



5- Star en Asie, échec aux Etats-Unis

Fort de ses succès en Asie, Jackie se lance alors pour la première fois sur le marché américain avec Le Chinois (The Big Brawl) en 1980 et L'Equipée Du Cannonball (Cannonball Run) en 1981. Des échecs cuisants pour notre homme, superstar en Asie mais inconnu en Amérique.

Jackie explique : "Ma popularité était déjà énorme en Asie, alors j'ai voulu conquérir l'Amérique. Mais, là-bas, les gens ne me connaissaient pas, personne n'avait vu mes films. Et donc personne ne m'écoutait...". Il ajoute au sujet du Chinois : "Même le rôle qu'on m'avait donné était une grossière erreur. J'étais censé incarner un jeune Américain, d'origine chinoise certes, mais né au Texas ! Aussi, pendant le tournage , personne ne s'est intéressé à mon jeu, et encore moins à mes combats : ils étaient tous concentrés sur mon anglais...'You've-got-to-bring-me-to-the-rail-road-station. Right-away'..." On s'imagine l'anglais de Jackie à l'époque quand on entend Jackie parler anglais aujourd'hui ! Résultat, à la sortie du film, Jackie Chan ne se reconnaît pas...A la même époque, on retrouve les 3 frères dans les plaisants Le Gagnant (Winners And Sinners) et Soif De Justice (Wheels On Meals), tous deux réalisés par Samo Hung, en 1983 et 1984. Le trio fait aussi une apparition en 1983 dans Pom Pom, une comédie de Cheung Tung To.

Toujours en 1983, Jackie épouse secrétement l'actrice taïwanaise Lin Feng Chow avec laquelle il a eu un fils, Jackson. Pourquoi un mariage secret ? Car Jackie, avec la célèbrité, a eu très sa vie privée. Et il a bien fait car plus tard, sous la rumeur du mariage de Jackie, plusieurs fans, surtout japonaises, se sont suicidées ! Imaginez si le mariage avait été officiel ! Mais ce mariage n'a pas pu tenir, Chan et Lin se sont dons séparés.

En 1985 sort le magnifique et mythique Police Story (JC's Police Force) qui remporta le prix du meilleur film au Hong Kong Film Awards. C'est d'ailleurs le film préféré de Jackie.

1985 est aussi l'année de l'émouvant First Mission de Samo Hung où Jackie joue le rôle du grand frère protecteur de Samo, interprétant un retardé mental. J'ai bien aimé ce film, il montre une autre facette du talent de Sing Lung car ici pas d'humour, c'est un film plutôt sérieux comparable, à moindre échelle, à Rain Man avec Dustin Hoffman et Tom Cruise.

Un an plus tard, Jackie Chan nous offre Mister Dynamite (Armour of God), qui a faillit lui coûter la vie. Pour une cascade, Jackie, rappelons qu'il fait lui-même ses cascades, doit sauter d'un haut mur sur un arbre. Et là, CRAC la branche. Jackie fit une chute de 10 mètres de haut et sa tête se "fracassa" sur une pierre (pour ceux qui aime, voir le "bétisier" à la fin du film). En urgence il est amené à l'hôpital. Résultat : fracture du crâne (une arête osseuse se loge à quelques millimètres du cerveau), deux mois d'hôpital et six mois d'inactivité. Ce fut le plus grave accident de Jackie, heureusement pour lui et pour ses fans, le bougre s'en est bien remis même si : "J'ai encore des problèmes d'audition avec mon oreille droite. Je n'entends pas très bien. Mais j'utilise mon oreile gauche. Bien sûr, j'ai toujours peur avant de tourner. Mais dès que la caméra se met en marche, j'oublie tout. J'agis !". Pour information, maintenant Jackie a une plaque en plastique dans la crâne à la place des os brisés lors de l'accident.

Durant son séjour à l'hôpital, Jackie a beaucoup réfléchi sur sa vie et celle des autres. Il a failli mourir, la prochaine il ne s'en sortira peut-être pas, donc il faut profiter de l'instant présent et ne pas tout remettre à demain (le célêbre Carpe Diem). Malheureusement des gens ne peuvent pas profiter de la vie, c'est pourquoi Jackie a créé la Jackie Chan Charitable Foundation, fondation d'aide aux démunis (surtout les enfants). Vous pouvez envoyer vos dons à l'adresse suivante :

Jackie s'est blessé à de nombreuses reprises dans ses films, mais ça ne l'a jamais arrêté, la preuve il est toujours là aujourd'hui avec une forme du tonnerre et faisant toujours ses cascades : "Si les gens payent pour me voir dans un film, il faut qu'ils me voient vraiment.""Mes fans attendent de moi des choses qu'ils ne trouveront pas chez d'autres héros et c'est un défi que je relève à chaque film. Mais je ne suis pas fou pour autant ! C'est pour cela que je travaille avec beaucoup de précision et d'acharnement sur les cascades."En 1987, Action Force 10 (Project A 2) se présente comme une bonne suite au Marin Des Mers De Chine (Project A) . Malheureusement le public français a droit à une version coupée d'une trentaine de minutes, ce qui rend le film incompréhensible. C'est aussi en 1987 que Jackie fonde sa compagnie de production, la Golden Way, qui produit notamment Rouge.

En 1988, un nouveau film rassemble Samo, Yuen et Jackie, c'est Dragons Forever . Puis on a droit à Police Story 2 , un peu moins bien que le premier mais qui se révèle être une bonne suite, et qui ouvre la porte à une longue série.En 1989, Jackie refusa de tourner en tant que méchant dans le Black Rain que lui propose Hollywood. Il répondit sagement à la Paramount qu'incarner un méchant n'est pas l'image qu'il désire donner à son public.

Toujours en 1989, Jackie réalise Big Brother (Miracles) , un remake de Lady For A Day de Franck Capra. Big Brother est un très bon film, le préféré de Jackie en tant que réalisateur. "Tout jeune, j'ai vu un des films de Frank Capra. Il m'a longtemps obsédé au point de figurer sur la liste des titres que je voulais tourner. Tous les jours j'y pensais. Je le désirais ardemment bien que mes boss disaient sans cesse : 'Il n'y a pas d'action, c'est mauvais'. Mais l'oeuvre originale m'inspirait un tel respect que j'ai donné à son remake le plus important budget de Hong Kong (pour l'époque), 79 millions de HK dollars. Certains plans de Miracles ont nécessité deux jours de tournage, 17 heures de prises de vues en tout. Je ne veux pas me comparer à certains cinéastes célèbres, mais je fais de mon mieux. J'apprends continuellement. Cependant, je ne me concentre pas uniquement sur les scènes d'action. Je travaille énormément les séquences de comédie ou dramatiques." Et c'est ce film qui vaudra à Jackie Chan d'être décoré de l'insigne de Chevalier des Arts et Lettres, insigne qu'il recevra des mains de Jack Lang en 1990 ! Comme quoi la France aussi reconnait son talent. "Je suis très heureux d'être le premier comédien chinois à être honoré dans votre pays. Depuis des années, je me donne à fond dans mon travail, je dépense toute mon énergie pour faire des films de qualité. Je ne fais plus de cinéma pour l'argent, mais bien parce que c'est ma passion et je suis enchanté de voir que mon travail est ainsi reconnu en Europe."

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